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From Lili to ASS; from ASS to Lili.

13 mai 2009

ASS, mon amie, Votre désoeuvrement m'émeut, à

ASS, mon amie,

Votre désoeuvrement m'émeut, à vrai dire, je sais ce que c'est. Aujourd'hui, je me suis levée le plus tôt que j'ai pu (13h10) pour pouvoir envoyer ma khôlle de géographie par courriel électronique. Oui voyez-vous, hier j'ai entrepris de travailler très tard, sachant que cette journée serait libérée. Quelle intelligence, je me suis couchée à 6 heures du matin, pour faire un cauchemar des plus désagréables. Je pense que c'était le rêve le plus pesant et étrange que j'ai jamais fait, qui plus est assez court, puisque comme vous avez pu faire le compte, il n'a duré que sept heures. Je reprenais souvent conscience, je savais donc du début jusqu'à la fin de mon rêve que ce n'était qu'un rêve. Il était fait, comme tous les rêves en général, de nombreux épisodes, qui n'avaient rien à voir les uns avec les autres, de plusieurs endroits ou époques à la fois...bref. Dans un de ces épisodes, je viens juste de reprendre connaissance pour me rendormir. Seulement, je rêve que je suis dans mon lit. Donc je pense que je suis éveillée. Quand mon téléphone se met à sonner, et que je mets plus de cinq minutes à me mettre en position assise, je comprends que je suis endormie. Alors je fais tout pour me réveiller. Et vous voyez : cet effort pour ouvrir les yeux, c'était absolument infâme. C'était douloureux. Je pense que physiquement, j'essayais réellement d'ouvrir les yeux. Dans mon rêve, il faisait noir dans la chambre, et en tâtonnant les choses autour de moi, j'essayais d'atteindre mon téléphone (dont la sonnerie n'était même pas la vraie) et à chaque tentative d'ouvrir les yeux, je voyais comme une grosse auréole blanche qui m'aveuglait. Et je me levai quand même, empoignant le téléphone qui sonnait, sans parvenir à l'éteindre ou répondre car j'avais toujours les yeux fermés : je pense que je savais très bien que le téléphone ne sonnait pas et que j'étais entrain de dormir, mais le bruit du téléphone était tellement agaçant qu'il fallait à tout prix que je me réveille...
Et des tonnes d'autres bizarreries rythmèrent ma nuit. Voilà, j'ai tout dit. Je vous aime,

Bien à vous.

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13 mai 2009

Ma chère Lizah, Demain est un grand jour. Le

Ma chère Lizah,

Demain est un grand jour. Le fameux et terrifiant CB s'enclenche. Je viens à vos nouvelles, pour savoir où est votre tête. La IIIème république va bien? les métropoles japonaises se portent-elles? Cet après-midi, je me suis enfermée dans une grosse et immense bulle de savon, et, de la même manière que Dorothy du magicien d'oz s'envole dans sa maison, je me suis envolée, et j'ai survolé tout le concours blanc, toute la semaine terrible à venir, et j'ai atterri bim-paf-pouf sur une terre où était écrit en gros: L I B E R T E. Mais, ma chère amie, inutile de vous dire que  je me suis bien vite rendue compte que tout cela était une bien belle grosse, grasse et dégoutante illusion qui se présentait à moi. En fait, sur cette terre, la IIIème république m'attendait quand même. Je n'ai à peine eu le temps de sortir de ma bulle qu'elle était là, plantée devant moi les bras croisés, les yeux pleins de rage, et me montrait ses couronnes affreuses d'argent métalleux . Ah! ma chère! mon esprit est confus. Savez-vous quelles ont été mes occupations de ces dernières heures? Boire du thé, appeler marionnette, jouer du piano, et donner des conseils à ma chère mère sur ses sculptures, petits bouts de papiers froissés qui suggèrent la vie par leur forme de corps en mouvement.
Est-ce grave doc'?

Je vais donc vous laisser pour m'imprégner de quelques notions telles que la morale (YUCK.) et je vous embrasse bien fort en attendant.

PS: Your Ass kisses you.

8 mai 2009

Ass, mon amie, J'inaugure donc cette chose pour

Ass, mon amie,

J'inaugure donc cette chose pour que nous puissions communiquer et échanger publiquement les sottises que nous nous lançons déjà au nez en classe. Puisque vous êtes en la possession de mes lettres manuscrites - bien entendu, en étant la destinataire - je vous prierai de les mettre en ligne, comme vous l'avez suggéré, pour que nous puissions continuer nos débats futiles et autres bassesses sur la toile, sans gâcher plus de papier. En attendant vos prochaines débilités que je me ferai un plaisir de descendre, je vous salue bien bas et vous embrasse partout.

Lizah.

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